La lecture est un moyen d’évasion et de connaissance. Il participe à la construction de chaque individu. Il ouvre des perspectives de connaissances et d’apprentissage dans tous les domaines et dans toutes les cultures. La lecture est généralement notre premier voyage à la découverte du monde et des autres.
La lecture s’offre à tous, mais pour diverses raisons tous ne s’en saisissent pas. Ces dernières peuvent être économiques (même si les médiathèques sont gratuites et ouvertes à tous), familiales (le goût de la lecture n’a pas été transmis), scolaires (la lecture est associée aux apprentissages, la notion de « lecture plaisir » est inexistante), sociétales (la lecture, c’est pour les gens instruits) ou bien encore liées à l’illettrisme (7% des personnes ayant été scolarisées en France et âgées de 18 à 65 ans selon une enquête de l’INSSEE datant de 2012). L’arrivée ces dernières années des contenus numériques dans notre quotidien continuent de creuser des écarts entre les individus avec ceux qui y voient un moyens de pouvoir encore plus développer leurs connaissances et s’ouvrir au monde et ceux qui l’axent principalement comme un outil de distraction/divertissement.
Le confinement que nous avons connu en 2020 a accentué les inégalités entre les différentes classes sociales de notre société. L’école a été l’un des premiers lieux à subir cet impact. C’est pourquoi, l’une des réponses à ce constat fut celle du Président Emmanuel Macron qui a retenu pour l’année 2021-2022 la lecture comme grande cause nationale. « Cet engagement national constitue une opportunité pour prolonger et amplifier l’action quotidienne de l’École, non seulement pour permettre aux élèves de maîtriser la lecture, mais aussi pour promouvoir, à l’école comme en dehors, une pratique quotidienne de la lecture. La lecture constitue en effet un vecteur de transmission du savoir, de culture, d’égalité des chances et, au-delà, d’épanouissement personnel pour les élèves. Le parcours d’un lecteur autonome s’organise dès l’école maternelle et s’inscrit tout au long de la scolarité. La mise en œuvre de ce parcours nécessite d’ouvrir l’élève à la diversité des usages de la lecture et à la richesse des écrits : lire pour savoir, se construire, s’émouvoir, agir, se souvenir, créer, questionner, imaginer. Ce parcours est d’autant plus solide qu’il associe les familles et les partenaires de l’école, au premier rang desquels les bibliothèques et les associations. » (Bulletin Officiel de l’Éducation National, de la Jeunesse et des Sports du 16/11/2021)
Les freins sociaux, culturels et intellectuels pour accéder à lecture existent bien. Dans la cellule familiale, il n’est pas rare que tout éloigne des livres ; à l’école, la tâche est immense et les enseignants sont parfois en difficulté pour capter l’attention dans un contexte de dégradation de la relation à tout ce qui n’est pas numérique. La lecture est certes économiquement à la portée de toutes les bourses ; en contrepartie sensibiliser, stimuler, intéresser est un effort qui incombe aux structures socio-éducatives qu’il leur est difficile de produire sans moyen complémentaire.
Proposer des moments de lecture adaptés, de la petite enfance à un public adulte pour donner ou (re)donner l’envie de lire, l’envie d’apprendre et l’envie d’échanger. Ces moments de lecture sont également l’occasion de faire revivre le patrimoine universel des contes et ceux-ci s’adressant aussi bien aux jeunes (à partir de 6 ans) qu’aux adultes. Les contes nous font voyager, suscitent notre curiosité et invitent à nous interroger et à échanger. Hamadou Ampaté Bâ (1900-1991) écrivain et ethnologue malien, défenseur de la tradition orale africaine dit à propos de la fonction du conte qu’il « suscite la réflexion, provoque la curiosité et développe la subtilité de l’esprit ».
Pour le public adulte, nous proposons ces moments de lecture aux personnes en apprentissage du français ou souhaitant une remise à niveau car c’est être à l’écoute d’une histoire et de pouvoir par la suite pratiquer à l’oral et ainsi pouvoir échanger des idées, apprendre de nouveaux mots.
C’est l’occasion de donner envie aux participants mais également aux professionnels, de pousser les portes des médiathèques où ils pourront trouver d’autres livres voir animations qui leurs sont proposées (des accueils de classe ou bien encore des cafés culturels). L’association a donc choisi de stimuler et d’encourager l’envie de lire, en privilégiant la sollicitation d’une chaine de valeur dans laquelle ceux qui connaissent l’apport fondamental de la lecture dans l’épanouissement des individus, participent au financement de la transmission de cette valeur.
Afin de limiter le prix du projet pour les collectivités candidates, le projet bénéficie de subventions et de mécènes. Ainsi, nous pouvons apporter aux collectivités bénéficiaires, des programmes complets pour un coût très faible.
Cette approche présente de nombreux avantages comme celui d’impliquer communément, les acteurs économiques locaux, les organismes sociaux, les entités publiques et bien entendu, les différents publics bénéficiaires.